Arrivée un jour avant, nous nous préparons à cet évenement. Nous assistons au fameux briefing nous rappelant les règles pour la course, et un topo sur le parcours.
Natation
La partie natation nous offre un paysage magnifique. La tension monte : plus de 3000 participants sont présents, avec des départs par vagues de 5 à 6 nageurs toutes les 5 à 7 secondes. La sensation avec la combinaison est particulière : on se sent un peu oppressé au niveau du thorax, mais la glisse est nettement facilitée.



On prend pleinement conscience de la distance parcourue lorsque, au moment du demi-tour, il devient impossible de distinguer l’arche de départ.
On sort de l’eau bien secoué, entre les coups reçus et le rythme soutenu. Il faut même prendre un instant pour récupérer lors de la première transition.
La transition parait longue, nos sacs étant au début, on a pas de mal à les retrouver, mais le parcours jusqu’au vélo est long.
Vélo
La première partie est assez roulante, avec une vue magnifique sur la baie. Le parcours est quasiment plat, ce qui permet de prendre un bon rythme de pédalage et d’atteindre une belle vitesse. On reste cependant assez groupés, car on est encore en début de course.
La principale difficulté réside dans le col de Femina, un col culminant à 600 mètres, avec une pente régulière. La montée est superbe, et il est agréable de doubler de nombreux participants. L’effort ne semble pas intense sur le moment, mais il se révèle éprouvant.
Après deux petites bosses, on enchaîne avec une belle descente. La nutrition étant essentielle, on constate que lorsqu’on tarde un peu trop à s’alimenter, les conséquences se font rapidement sentir : des crampes apparaissent, empêchant de pédaler, puis finissent par disparaître après quelques minutes.




La dernière partie est difficile, non pas à cause du dénivelé, mais en raison de la fatigue accumulée et surtout du vent de face, qui oblige à redoubler d’efforts pour maintenir une bonne vitesse.
On arrive enfin à l’aire de transition, avant de s’attaquer au plus gros morceau.
Course à pied
Là, c’est le plus gros morceau. Non pas à cause de la fatigue physique, mais surtout pour le mental, qui doit se préparer à enchaîner trois tours consécutifs de 7 km.
La première partie de cette boucle n’est pas très intéressante visuellement : un long aller-retour sur une large avenue. Mais la seconde partie longe la plage, là où la foule et les proches sont présents. On se sent alors galvanisé, porté, boosté par leurs encouragements.




Le deuxième tour est difficile, c’est le cœur de l’épreuve, mais finalement il passe assez vite. Quant à la troisième boucle, on commence à réaliser l’ampleur de l’effort accompli et l’endroit où l’on se trouve. On prend conscience de l’objectif atteint.
Le moment de l’arrivée est impressionnante, on passe cette fameuse arche, pour lequel on s’était préparer depuis 1 an.
On l’a fait.
